109 - MARCIA BAILA (Rita Mitsouko)
Marcia, elle danse sur du satin, de la rayonne
Du polystirène expansée à ses pieds
Marcia danse avec des jambes
Aiguisées comme des couperets
Deux flêches qui donnent des idées
Des sensations
Marcia, elle est maigre
Belle en scène, belle comme à la ville
La voir danser me transforme en excité
Moretto / Comme ta bouche est immense
Quand tu souris et quand tu ris / Je ris aussi, tu aimes tellement la vie
Quel est donc ce froid que l'on sent en toi?
Mais c'est la mort qui t'a assassinée, Marcia
C'est la mort qui t'a consumée, Marcia
C"est le cancer que tu as pris sous ton bras
Maintenant, tu es en cendres, cendres
La mort, c'est comme une chose impossible
Et même à toi qui est forte comme une fusée
Et même à toi, qui est la vie même, Marcia
C'est la mort qui t'a emmenée
Marcia danse un peu chinois / La chaleur
Dans les mouvements d'épaules / A plat
Comme un hiéroglyphe inca / De l'opéra
Avec la tête / Elle danse aussi très bien
Et son visage / Danse avec tout le reste
Elle a cherché / Une nouvelle façon
Et l'a inventée.
C'est elle, la sauterelle / La sirène en mal d'amour
Le danseur dans la flanelle / Ou le carton.
Moretto / Comme ta bouche est immense
Et quand tu souris et quand tu ris / Je ris aussi, tu aimes tellement la vie
Quel est donc ce froid / Que l'on sent en toi ?
Mais c'est la mort / Qui t'a assassinée, Marcia
C'est la mort / Tu t'es consumée, Marcia
C'est le cancer / Que tu as pris sous ton bras
Maintenant / Tu es en cendres, en cendres
La mort / C'est comme une chose impossible
Pour toi / Qui est la vie même, Marcia
Et même à toi / Qui est forte comme une fusée
C'est la mort / Qui t'a emmenée
Marcia ...