61 - JE L’AIME A MOURIR (Francis Cabrel)
Moi je n’étais rien
mais voilà qu’aujourd’hui
Je suis le gardien
du sommeil de ses nuits
Je l’aime à mourir
Vous pouvez détruire
tout ce qui vous plaira
Elle n’a qu’à ouvrir
l’espace de ses bras
Pour tout reconstruire,
pour tout reconstruire
Je l’aime à mourir
Elle a gommé les chiffres
des horloges du quartier
Elle a fait de ma vie
des cocottes en papier
Des éclats de rire
Elle a bâti des ponts
entre nous et le ciel
Et nous les traversons
à chaque fois qu’elle
Ne veux pas dormir,
ne veux pas dormir
Je l’aime à mourir
Elle a dû faire toutes les guerres
Pour être si forte aujourd’hui
Elle a dû faire toutes les guerres
De la vie…
Et l’amour aussi
Elle vit de son mieux
son rêve d’opaline
Elle danse au milieu
des forêts qu’elle dessine
Je l’aime à mourir
Elle porte des rubans
qu’elle laisse s’envoler
Elle me chante souvent
que j’ai tort d’essayer
De les retenir,
de les retenir
Je l’aime à mourir
Pour monter dans sa grotte
cachée sous les toits
Je dois clouer des notes
à mes sabots de bois
Je l’aime à mourir
Je dois juste m’asseoir
je ne dois pas parler
Je ne dois rien vouloir,
je dois juste essayer
De lui appartenir,
de lui appartenir
Je l’aime à mourir
Elle a dû faire toutes les guerres
Pour être si forte aujourd’hui
Elle a dû faire toutes les guerres
De la vie… Et l’amour aussi
Moi je n’étais rien
Et voilà qu’aujourd’hui
Je suis le gardien
du sommeil de ses nuits
Je l’aime à mourir
Vous pouvez détruire
tout ce qui vous plaira
Elle n’a qu’à ouvrir
l’espace de ses bras
Pour tout reconstruire,
pour tout reconstruire
Je l’aime à mourir